Présentation
Si le dimensionnement s’est historiquement limité à des cas de charge dans le domaine linéaire, aujourd’hui de nombreuses applications tirent profit du comportement non-linéaire de matériaux, incluant les structures élastomères, les mousses compressibles et certaines structures métalliques. La simulation numérique doit alors intégrer les non-linéarités géométriques. Ces effets du second-ordre doivent être modélisées sans approximations. La gestion des grandes rotations de la matière, la distinction entre configurations de référence et déformée, les comportements non-linéaires aux grandes déformations, occasionnent de fortes non-linéarités dans les modèles numériques de structure, et impactent grandement les définitions des lois de comportement, les équations de la thermodynamique, et amènent aussi de nouveaux concepts comme l’invariance ou l’objectivité des grandeurs mécaniques nécessaires à la formulation de lois de comportement. Les couplages multiphysiques, les effets d’anisotropie et les formulations spatiotemporelles sont autant de challenges que notre communauté doit relever pour mieux appréhender le comportement des matériaux.
Crédits: Tomographie aux rayon X sous charge d’une butée d’amortisseur automobile, état non déformé (a) et déformé de -70% de sa hauteur initiale (b) ©Vibracoustic, IRDL, ENSTA Bretagne / Justin Becker, Matthieu Le Saux, Yann Marco, Lorenzo Bercelli, Pierre Charrier. Tube métallique écrasé en compression rapide ©ENSTA Bretagne / Julien Ogor.
Liens utiles
- GDR géométrie différentielle et mécanique (GDR-GDM) : https://gdr-gdm.univ-lr.fr/
- Groupe Mécanique Théorique – École d’été de Quiberon : http://mecatheo.ida.upmc.fr/Quiberon.html
- Formation de Master en Mécanique et Mathématiques, Université Paris-Saclay : https://sites.google.com/view/mathmeca-paris/accueil